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Depuis le 01 octobre 2015 le seuil de dispense de procédures dans les marchés publics a été relevé à 25 000 € HT.
L’objectif de cette réforme, est double :
Si la loi ABC (ou de Pareto), appliquée aux achats, est vérifiée dans les collectivités, elle y est certainement moins probante qu’ailleurs. La diversité des compétences et activités d’une collectivité induit naturellement une grande diversité d’achats, et donc beaucoup de « petits achats ». Ceux-ci représentent jusque 40% de la dépense Achats et près de 80% des engagements (« les petites rivières font ici de grands fleuves »).
Les petits achats sont traditionnellement gérés directement par des Directions Opérationnelles soucieuses d’aller vite et de limiter leurs risques, en s’adressant aux fournisseurs qu’elles connaissent et en lesquels elles ont confiance. Le relèvement du seuil, sous lequel les marchés publics peuvent être conclus sans formalité, augmente donc mécaniquement l’assiette financière de ces « petits achats ».
Parallèlement à cette dynamique, il y a celle d’une fonction Achats / Marchés qui souhaite asseoir sa légitimité et choisit ses combats. Une fonction Achats/Marchés qui se professionnalise et centre ses efforts sur les marchés à forts enjeux.
Dans un contexte de maîtrise, voire de réduction, des effectifs; cet effet ciseaux (accroissement de la part relative des « petits achats » et recentrage des ressources Achats/Marchés sur les segments à enjeux) ouvre la voix à une pratique aujourd’hui développée dans le secteur privé : la gestion déléguée (ou externalisée) des petits achats (BPO Achats).
En termes mieux admis par le secteur public, une « Assistance à Maîtrise d’Ouvrage » (AMO) systématisée sur les petits marchés. Service opéré par un prestataire, organisé en « centre de services partagés ».
Les bénéfices attachés à une gestion déléguée des « petits achats » sont mutiples :
Nos collègues d’AP Service (www.ap-service) ont mis en œuvre une plateforme (humaine et logicielle) de gestion des « petits achats ». Ces derniers 12 mois, une dizaine de collectivités ont franchi le pas et constatent :
Les principes de fonctionnement sont extrêmement simples et peuvent être résumés comme suit :
Les marchés traités (entre 3K€ et 25K€) sur ce mode sont aussi divers que :
L’évolution du cadre réglementaire et la professionnalisation des fonctions Achats/Marchés sont dictées par les objectifs assignés à une commande publique qui devient un véritable outil de politique publique. De nouvelles offres accompagnent ces transformations rapides. L’AMO « petits achats » en est une significative, certainement promise à un bel avenir.
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